Ancien truand retiré des « affaires », Denis Ferrand, dit « Le Fignoleur », coule des jours paisibles avec son épouse Marie-Jeanne dans une ville de province où l'on ignore tout de son passé. Il y est propriétaire d'un bar tranquille, le « Domino », géré par la ravissante Betty, et d'une auberge confortable, « La Chaumière »... En face du bar se trouve une agence du Crédit Industriel du Nord et en bon voisin, Ferrand est témoin de toutes les allées et venues. Par désœuvrement et surtout par nostalgie, il décide de mettre au point un braquage. Le sexagénaire a en effet remarqué qu'à date fixe, un convoi venait chercher la paye des ouvriers du centre nucléaire de Farville...
Émile et Fredo sont deux truands qui viennent de commettre un vol à main armée dans une banque parisienne. Pour échapper à la police, Émile, accompagné de son amie Lulu, se réfugie dans l'appartement d'un paisible fonctionnaire du ministère de l'Agriculture. «Je me suis renseigné, c'est un cornichon!» disait Émile. Le cornichon en question n'est autre qu'Antoine Perrin, fonctionnaire au Ministère de l'Agriculture et musicien amateur du groupe Les Joyeux Colibris. Afin d'éviter que le maître des lieux reçoive un coup sur la cafetière, Lulu se propose de le séduire. Elle est ensuite contrainte de s'incruster chez lui, car l'immeuble est surveillé et il est impossible d'en sortir avec le butin… Elle en devient finalement amoureuse… Entretemps, s'interpose la maîtresse d'Antoine, Fernande, une virago qui n'est qu'autre que la femme de son meilleur ami, l'inspecteur de police Péquinet.