New York, 1945. L'Amérique tout entière fête la fin de la guerre. A cette époque-là, Jimmy Doyle, un saxophoniste, fait la connaissance de Francine, une chanteuse. Ils tombent amoureux, non sans que Jimmy ait dû multiplier les tentatives de séduction. Le jeune musicien obtient un job auprès de sa conquête, dans l'orchestre, et ils partent en tournée ensemble. Le talent de Jimmy lui vaut une rapide promotion. Bientôt, Jimmy et Francine se marient et ont un enfant. Mais la vie les sépare de plus en plus. Si Jimmy tient à rester le saxophoniste bohème de ses débuts, qui se produit dans des sous-sols de boîtes enfumées, Francine entame une carrière brillante qui la pousse vers Hollywood...
Dans les années 1930 à Paris, Victoria Grant, une chanteuse classique, ne trouve plus aucun contrat pour subsister. Alors qu'elle touche le fond, elle rencontre un homosexuel quinquagénaire, Carroll Todd dit « Toddy », qui imagine de la faire passer pour un homme spécialisé dans les spectacles de travesti. Sous le nom de Victor Grezhinski, elle connaît dès lors un immense succès dans les cabarets parisiens, au point d'attirer l'attention de King Marchand, un producteur de spectacles américain en lien avec la pègre de Chicago, grand amateur de femmes et qui est extrêmement troublé de se sentir attiré par celle qu'il croit être un homme.
Célimène a trente-cinq ans. Elle est écrivain mais n'écrit plus. Pas d'inspiration. Classique... Célimène préfère se faire appeler Nathalie. Normal... Son fils de sept ans, Adam, l'oblige à garder les pieds sur terre. Tout juste... Son appartement est en travaux, Célimène, en attendant, vit chez sa mère. Difficile... Anaïs a dix-sept ans. Elle est fraîche, neuve, elle a l'arrogance de sa jeunesse. Tout un programme... Elle poursuit Célimène, dérobe son courrier, l'attend partout. Inquiétant... Anaïs veut convaincre Célimène d'écrire sur elle. Elle se propose comme sujet. Ben voyons... Mais rien ne les réunit, rien ne les oppose non plus, l'entêtement de l'une vient se frotter à la fermeté de l'autre, et pourtant...