À Washington, en 2054, la société du futur a éradiqué le meurtre en se dotant du système de prévention / détection / répression le plus sophistiqué du monde. Dissimulés au cœur du Ministère de la Justice, trois extra‐lucides captent les signes précurseurs des violences homicides et en adressent les images à leur contrôleur, John Anderton, le chef de la « Précrime » devenu justicier après la disparition tragique de son fils. Celui‐ci n’a alors plus qu’à lancer son escouade aux trousses du « coupable » … Mais un jour se produit l’impensable : l’ordinateur lui renvoie sa propre image. D’ici 36 heures, Anderton aura assassiné un parfait étranger. Devenu la cible de ses propres troupes, Anderton prend la fuite. Son seul espoir pour déjouer le complot : dénicher sa future victime. Sa seule arme : les visions parcellaires, énigmatiques, de la plus fragile des Pré‐Cogs : Agatha.
Ceci n'est pas une défaillance de votre téléviseur... Difficile de décrire une anthologie brièvement : ce serait comme de vouloir faire un panorama de plus de 150 œuvres de science-fiction et de fantastique, en quelques paragraphes. Ici, malgré des moyens techniques résolument modernes, fi des effets spéciaux: les intrigues portent sur des thèmes sociaux et/ou psychologiques plus que sur du grand spectacle. Au travers de ses sept saisons, Au-delà du réel, l'aventure continue s'est appliquée à traduire, au plus près de l'esprit de la série des années 60, l'âme humaine, ses peurs, ses failles, ses zones d'ombres, ses excès, ses folies... On y retrouve une quantité impressionnante d'acteurs, de réalisateurs, de scénaristes, ayant prouvé ou prouvant encore au petit écran, leur talent.