Chômeur et malheureux en ménage, Arthur Ahnepol coule des jours bien mornes. Pour échapper à sa condition, il échafaude un jour un plan plus que risqué : faire disparaître son insupportable épouse et prendre un nouveau départ avec l’argent de l’assurance vie et son nouvel amour. Mais c’était sans compter la loi de Murphy : chaque fois qu’il pense avoir enfin réglé un problème, Arthur déclenche une catastrophe encore plus grave. Et le voilà emporté par une avalanche d’événements désastreux.
Peu fier de son ascendance, le Docteur Frederick Frankenstein accepte pourtant de retourner sur les terres de ses ancêtres. Rattrapé par la folie familiale, il décide de suivre les traces de son aïeul et de créer à son tour une créature à partir de cadavres, avec l’aide de son fidèle serviteur Igor. Malheureusement, chargé de trouver le cerveau d’un génie, ce dernier se trompe et rapporte à Frankenstein un cerveau anormal…
Promoteur de club branché de la scène techno berlinoise, Robert Schlag, surnommé "Beat", est recruté comme indic par les services de renseignement européens pour atteindre les commanditaires d'un réseau criminel. À la recherche des cerveaux d'un traffic d'organes, Beat est rejoint par son propre passé et atteint rapidement ses limites personnelles...
En 2007, Naomi Klein publiait La Stratégie du choc.Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d'état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S'il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c'est Milton Friedman, Prix Nobel d'économie en 1976.Friedman, soutenant l'ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d'imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n'aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc.Naomi Klein la qualifie de "stratégie du choc".En utilisant de nombreuses images d'archives, Michael Winterbottom et Mat Whitecross démontrent la puissance du texte de Naomi Klein et la nécessité de résister.