Miéjour et Rocamour, deux proches villages provençaux, sont séparés depuis des lustres par les haines et les jalousies respectives que se vouent leurs habitants. Simplet, le «fada» du village de Miéjour, semble porter chance à ses concitoyens alors qu'à Rocamour rien ne va plus entre les administrés. Bientôt, les deux bourgades vont se disputer Simplet qui saura finalement leur montrer la voie de la sagesse et du bonheur.
En 1920, à Salèze, un village de Haute-Provence. M. Pascal (Bernard Blier) arrive par un train. Jeune instituteur au premier poste parce que sa première classe au sortir de l'École Normale d'Instittuteurs en juillet 1914 fut la bataille de la Marne pendant la guere de 14-18. Pendant 4 ans, il n'eut d'autres élèves que les hommes qu'il commandait. Grièvement blessé en 1918, il erra pendant un an d'hôpital en hôpital. En clase, très vite, il se heurte au manque d'intérêt de ses élèves. Il décide de changer radicalement l'enseignement en romptant avec les méthodes employées par son prédécesseur des plus conservateurs. Il écoute les enfants, s'inspire de leurs découvertes, les emmène dans la nature. Les élèves vont découvrir le plaisir d'apprendre, et lui celui d'enseigner. Mais des parents et les notables du village ne voient pas cette petite révolution d'un bon œil…
Pour s'être disputé avec les communistes, Don Camillo est envoyé en pénitence par son évêque dans une paroisse de montagne. La voix du Seigneur ne lui parvient plus à cette altitude et Don Camillo se désole. À Brescello, Peppone, le maire communiste, a des ennuis avec Cagnola, un propriétaire foncier qui refuse de céder à la commune la parcelle de terrain qui lui permettrait d'élever une digue salutaire. Et personne n'apprécie Don Pietro, le jeune prêtre qui remplace Don Camillo. Celui-ci revient en douce pour emporter « son » Christ. Il accepte à cette occasion de rendre service à Peppone, et de lutter aux côtés de son vieil ennemi pour la construction de la digue...