Victor Vauthier, un voyou sympathique et ne se laissant pas désarçonner par les imprudences auxquelles le conduit sa mythomanie, sort de prison, à la grande tristesse de ses gardiens, qui s'étaient attachés à lui, durant les trois mois de son incarcération. Il recommence immédiatement la série de ses vols et escroqueries. Cependant, il doit composer avec Marie-Charlotte Pontalec, déléguée permanente d'assistance post-pénale nommée par le juge d'application des peines. Victor et Marie-Charlotte ne tardent pas à éprouver une attirance réciproque, ce qui n'empêche pas Victor de chercher, à l'instigation de son oncle Camille, son père spirituel, à profiter de sa proximité avec Marie-Charlotte pour dérober un triptyque signé du Greco, après l'avoir vu au musée de Senlis, dont le père de Marie-Charlotte est conservateur. Mais la jeune femme finira par découvrir la vérité et le plus filou ne sera pas forcément celui auquel on pense de prime abord.
Charles Duchemin (Louis de Funès), 60 ans, fondateur et directeur d’un guide gastronomique, qui distribue ou retire les étoiles aux grands restaurants veut prendre sa retraite. Au soir d'une brillante carrière au service de la gastronomie française, Charles Duchemin va être reçu à l'Académie Française et désire passer le flambeau à son fils, Gérard (Coluche). Mais celui-ci cultive secrètement une passion pour un cirque qu'il dirige. Duchememin apprend que Jacques Tricatel (Julien Guillomar) l'Empereur de la nourriture chimique industrielle, rachète des restaurants auxquels le guide attribuerait des étoiles. Lors de son ultime tournée d'inspection de restaurants, Duchemin veut que son fils l'accompagne afin de le former. La présence de Marguerite (Ann Zacharias), la secrétaire intérimaire, convaincra Gérard d'y participer. Mais les péripéties ne vont que croître jusqu'à découvrir l'empire de Tricatel qui déjà, est bien développé pour intoxiquer la France entière...
Pendant l'occupation allemande à Paris, Robert Klein, un Alsacien qui rachète des œuvres d'art à bas prix, reçoit, réexpédié, à son nom, le journal Les Informations juives qui n'est délivré que sur abonnement. Il découvre bientôt qu'un homonyme juif utilise son nom, et décide alors de remonter la piste qui le mènera à cet inconnu.
François Perrin est ailier dans l'équipe réserve de la ville de Trincamp, où tout est football. Lors d'un entraînement il bouscule, de façon légale, Berthier, le joueur vedette du club, qui tombe. Bien que Berthier n'ait rien, cet incident vaut à Perrin l'exclusion d'abord de l'équipe, puis de l'usine, dont le patron Sivardière est aussi le président du club. Puis, essayant tant bien que mal de gagner sa vie par des petits boulots, il est viré du bistro «Le Pénalty», où il a ses habitudes, par le patron Berri, après avoir été provoqué par Berthier. Alors qu'il s'apprête à quitter la ville, il devient le pigeon idéal pour endosser un viol commis en réalité par Berthier. Victime d'un faux témoignage de deux membres du staff, Brochard et Lozeran, qui ont reconnu Berthier, François est alors mis en prison.
Amélie, une jeune serveuse dans un bar de Montmartre, passe son temps à observer les gens et à laisser son imagination divaguer. Elle s'est fixée un but: faire le bien de ceux qui l'entourent. Elle invente alors des stratagèmes pour intervenir incognito dans leur existence. Le chemin d'Amélie est jalonné de rencontres : Georgette, la buraliste hypocondriaque, Lucien, le commis d'épicerie, Madeleine Wallace, la concierge portée sur le porto et les chiens empaillés, ou encore Raymond Dufayel alias « l'homme de verre », son voisin qui ne vit qu'à travers une reproduction d'un tableau de Renoir. Cette quête du bonheur amène Amélie à faire la connaissance de Nino Quincampoix, un étrange « prince charmant ». Celui-ci partage son temps entre un train fantôme et un sex-shop, et cherche à identifier un inconnu dont la photo réapparaît sans cesse dans plusieurs cabines de photomaton.