Sous l'Occupation, Martin, brave homme au chômage, doit convoyer à l'autre bout de Paris quatre valises pleines de porc. Son acolyte habituel ayant été arrêté, il fait appel à un inconnu, Grandgil. Mais celui-ci se révèle vite incontrôlable et le trajet périlleux. Au terme de leur périple, Martin découvrira que Grandgil est un peintre connu qui s'est offert le luxe d'une petite aventure. Ils finiront par se faire arrêter et Martin paiera seul le prix de cette traversée.
Propriétaire de la boîte de nuit « L'Œuf », Simoni, personnage peu recommandable, est assassiné. Les inspecteurs Valois et Chaville enquêtent. Valois tombe amoureux de l'ex-amie de Simoni, Lucky, une droguée, ce qui lui vaut un blâme de son chef. Lucky ayant disparu, Vallois la retrouve chez Thérèse Marken, pharmacienne et fournisseur de drogue, ex-maîtresse elle aussi de Simoni, qu'elle a assassiné sous les yeux de Lucky. Thérèse arrêtée, Vallois emmène Lucky dans une clinique et attend son retour après désintoxication.
Cherbourg, au mois de novembre 1957. Geneviève et sa mère tiennent un magasin de parapluies. La jeune fille est amoureuse de Guy, un jeune garagiste, au grand dam de sa maman qui préfèrerait la voir épouser Roland Cassard, un riche diamantaire. Appelé sous les drapeaux, Guy s'apprête à partir pour l'Algérie. La veille de son départ, Geneviève se donne à lui et lui jure de l'attendre. Mais les mois passent et les lettres du jeune soldat se font de plus en plus rares. Enceinte, désœuvrée, pressée par sa mère, Geneviève consent finalement, la mort dans l'âme, à épouser Roland. Dix-huit mois après son départ, Guy revient à Cherbourg, blessé à la jambe…
Philip Michael Santore, un fonctionnaire américain appartenant à l'Agence internationale du développement, effectue une mission technique dans un pays d'Amérique du Sud, avec sa femme et ses enfants. À peine arrivé, il est enlevé par les membres d'un mouvement de résistance armée d'extrême-gauche qui veulent l'échanger contre des prisonniers politiques. Tandis que la police fouille la ville, Santore est interrogé par ses ravisseurs. L'honorable serviteur de la politique humanitaire américaine finit par avouer n'être en réalité qu'un spécialiste des méthodes de répression, chargé d'enseigner aux policiers locaux les méthodes de torture les plus efficaces...