Suite au décès du président d'un État fictif, le procureur Henri Volney, qui s'est penché sur ce décès, refuse les conclusions de l'enquête. Il parvient à interroger un témoin qui lui dévoile la part d'ombre de cette histoire, mais les auteurs du meurtre ne souhaitent pas qu'il découvre la vérité.
Souvent, il écoutait sans ciller cinéastes et scénaristes qui se pressaient dans sa demeure de Saint-Cloud dans l’espoir de lui confier un rôle, avant de trancher, de sa voix grave et sans appel : "Pas pour moi." Acteur instinctif, Lino Ventura, dont la présence crevait l’écran, sélectionnait scrupuleusement ses personnages, animé au cinéma comme dans la vie par l'inextinguible soif d'une dignité dont il avait été privé enfant. Débarqué de Parme, où il est né le 14 juillet 1919, Angiolino, le petit "Macaroni" que sa mère élève seule dans les faubourgs parisiens après la désertion du père, est humilié à l’école par ses camarades. La rue l’émancipe. Dès 9 ans, il enchaîne les petits métiers – groom, livreur, marchand de journaux, mécanicien – et rêve dans les salles obscures. Il aurait pu devenir voyou. Mais, dit-il, "je suis tombé du bon côté de la crête", sauvé par la lutte puis le catch.
Michel rencontre par hasard Antoine, ancien camarade d'enfance, un lourdaud marié à une bien jolie jeune femme, Christine. En l'absence du mari, il s'arrange pour passer la nuit avec elle. Puis, sur des confidences du cocu qui lui avoue connaître son état et veut s'engager dans l'armée, il le conduit gentiment jusqu'à la gare...