Dans un village de Normandie, une jeune élève accuse son instituteur, Monsieur Doucet, d'avoir tenté de la violer. Au cours de l'enquête, une autre jeune fille « avoue » qu'elle a eu des relations sexuelles avec M. Doucet, puis une troisième prétend à son tour qu'il se montrait entreprenant avec elle. Ce dernier se retrouve accusé de pédophilie et subit l'opprobre des villageois.
Cinq compères, truands mais néanmoins sympathiques, n’arrivent plus à exercer leur métier auprès des banques, et décident de se recycler dans l’enlèvement de personnalités. Leur première victime est Johnny Hallyday. Ils s’en prennent ensuite à un ambassadeur pour le compte d’un révolutionnaire sud-américain, qu’ils enlèvent ensuite à son tour pour l’offrir au plus offrant.
Sous le règne de Louis XV, Benjamin Rathery (Jacques Brel) est médecin de campagne, principalement des pauvres de la région. C'est également un ripailleur perpétuel et un coureur de jupons invétéré, mais une seule fille, dont il est follement amoureux, lui résiste : Manette (Claude Jade), la fille de l'aubergiste. Mais celle-ci n'entend céder au médecin qu'au prix d'un contrat de mariage en poche. Manette est surveillée par son père, qui fait tout pour protéger la virginité de sa fille, qu'il appelle son "petit capital". Sa jolie frimousse, son espièglerie, ses sourires font fondre Benjamin ; mais, loin d'être une écervelée, Manette est une fille qui a du caractère et qui sait ce qu'elle veut et cela se voit. Le franc-parler de Benjamin, et son sentiment d'être égal aux nobles, vont valoir au roturier quelques petits ennuis.
Souvent, il écoutait sans ciller cinéastes et scénaristes qui se pressaient dans sa demeure de Saint-Cloud dans l’espoir de lui confier un rôle, avant de trancher, de sa voix grave et sans appel : "Pas pour moi." Acteur instinctif, Lino Ventura, dont la présence crevait l’écran, sélectionnait scrupuleusement ses personnages, animé au cinéma comme dans la vie par l'inextinguible soif d'une dignité dont il avait été privé enfant. Débarqué de Parme, où il est né le 14 juillet 1919, Angiolino, le petit "Macaroni" que sa mère élève seule dans les faubourgs parisiens après la désertion du père, est humilié à l’école par ses camarades. La rue l’émancipe. Dès 9 ans, il enchaîne les petits métiers – groom, livreur, marchand de journaux, mécanicien – et rêve dans les salles obscures. Il aurait pu devenir voyou. Mais, dit-il, "je suis tombé du bon côté de la crête", sauvé par la lutte puis le catch.