Navigateur chevronné, Jacques Cournot est engagé par la riche américaine Rae Osborne pour estimer la valeur de l'un de ses schooners. Mais le bateau disparaît. Cournot et Osborne partent à sa recherche, le découvrent échoué sur un banc de sable. Le vol est en fait en coup monté de Morrisson et ses hommes, qui prennent en otages Cournot et Osborne.
En ce mois d'août 1944, les armées américaines et françaises ne sont plus qu'à une centaine de kilomètres de Paris. Le général Dietrich Von Choltitz, convoqué au quartier général de Hitler, s'entend confier le commandement de la ville de Paris, avec mission, en cas de victoire alliée, de détruire la capitale sous un déluge de feu. Cependant, dans les caves parisiennes, la Résistance ne reste pas inactive. Le colonel Rol-Tanguy, chef des FFI, s'entend avec Jacques Chaban-Delmas, l'envoyé spécial du général de Gaulle, pour planifier l'insurrection de la population. Un massacre d'étudiants dans le bois de Boulogne, perpétré par les nazis sur dénonciation d'un traître, pousse les combattants de l'ombre à déclencher plus tôt que prévu le début des hostilités. Des affiches appelant au soulèvement armé fleurissent sur les murs de la capitale. Un groupe de braves s'empare de la préfecture de police et s'y barricade…
Gustave Minda, dit "Gu" (Lino Ventura), 48 ans dont 8 de placard, s'évade de la prison de Castres et rejoint Manouche et son garde du corps Alban à Paris. Pendant ce temps, à Marseille, un ami de Gu, Paul Ricci (Raymond Pellegrin) met au point un hold-up. Gu arrive à temps pour sauver Manouche des griffes des hommes de Jo Ricci, frère de Paul. Gu réglera les comptes à sa manières. Pour le commissaire Blot (Paul Meurisse), ces meurtres portent incontestablement la signature de Gu. Gu descend à Marseille d'où il compte gagner l'étranger avec Manouche. Mais il lui faut de l'argent. Paul Ricci travaillera avec Gu sur ce braquage de fourgon blindé sur une route de l'arrière pays. Mais pour cela, il faut tuer les policiers motards qui escortent le convoi…
Jef Costello, un tueur à gages, est chargé d'éliminer le patron d'une boîte de nuit. Un soir, il exécute froidement son contrat. Valérie, la pianiste de l'établissement, l'a vu commettre son crime. Jef met alors soigneusement au point un alibi, avec l'aide de sa maîtresse, Jane Lagrange. Mais la police a des soupçons à son égard et le surveille de très près. Son employeur, dont il ignore tout, y compris son identité, tente de le faire abattre lors de la remise de la prime, sur une passerelle. Être solitaire et glacé, enfermé dans son code de l'honneur, Jef Costello, blessé au bras, ne peut plus compter sur personne et comprend qu'il va lui falloir sauver sa peau et affronter tous ceux qui en veulent à sa vie…
Le tueur Roger Sartet s'évade du fourgon cellulaire qui le transportait. C'est le clan des Siciliens dirigé par Vittorio Manalese qui a mis au point cette évasion. Sartet confie au clan un projet dont l'idée lui est venue en prison: s'emparer de la collection de bijoux d'une exposition. Manalese fait alors venir son ami Tony Nicosia, un «professionnel» et Sartet prend l'identité d'un diamantaire chargé du convoi des bijoux. L'avion est détourné en vol mais Sartet, qui a eu une brève liaison avec Jeanne, la belle-fille de Manalese, est dénoncé à ce dernier. Manalese fait revenir Sartet à Paris et le tue. Peu de temps après, le clan des Siciliens est arrêté par la police.
Octobre 1942. «Ingénieur distingué des Ponts et Chaussées, soupçonné de pensée gaulliste, semblant jouir d'une certaine influence», Philippe Gerbier est interné dans un camp français puis transféré au quartier général de la Gestapo de l'hôtel Majestic à Paris. Il s'en évade en tuant une sentinelle.