Pendant la Première Guerre mondiale, l'avion du lieutenant Maréchal et du capitaine de Boëldieu est abattu par le commandant von Rauffenstein. Les deux officiers français sont envoyés dans un camp en Allemagne. Ils y retrouvent d'autres prisonniers français, de tous grades et issus de différents milieux sociaux. Les prisonniers organisent différentes activités, partagent leurs maigres ressources et vivent au rythme des nouvelles de l'armée française. La chambrée, outre Maréchal et Boëldieu, regroupe également le lieutenant Demolder, un amoureux des lettres, le lieutenant Rosenthal, fils d'une riche famille juive dans les finances, un ingénieur du cadastre et Cartier, un sergent populaire et volubile. Ils décident de s'échapper du Lager en creusant un tunnel dans des conditions périlleuses. La veille de leur évasion, le sort veut qu'ils soient transférés dans un autre camp.
Une dispute se fait entendre dans une maison ouvrière de banlieue. Coup de feu, porte qui claque. Un homme, Valentin, roule sur les marches, mort. L'assassin, François, se barricade dans sa chambre. La police arrive et assiège la maison. Pendant la nuit, François revoit les étapes du drame, son amour pour Françoise, la jeune fleuriste, sortie tout comme lui de l'Assistance publique, sa rencontre avec Valentin, le cynique montreur de chiens, prêt à tout pour assouvir sa passion des jeunes filles en fleur, et ses relations équivoques avec Clara, la compagne de Valentin...
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Jean, un soldat déserteur de l’armée coloniale, se rend au Havre dans l’espoir de quitter le pays. Il tombe amoureux d’une jeune femme, Nelly, rencontrée dans un bar près du port. Nelly vit dans la terreur de son tuteur, Zabel, qu’elle soupçonne d’avoir tué son amant. Jean et Nelly vivent un amour passionné et clandestin, mais Jean doit s’embarquer pour le Venezuela. Au moment où son bateau s’apprête à partir, Jean décide de rejoindre Nelly. Il arrive à temps pour la sauver des mains de Zabel, qu’il assassine. Nelly pousse Jean à s’enfuir, mais celui-ci est lâchement tué par Lucien, un petit malfrat dont il s’était attiré l’inimitié.
Danglard est le directeur d’une salle de spectacle à Montmartre, le Paravent Chinois. Sa maîtresse, une comédienne nommée la Belle Abbesse, en est la vedette. Pour attirer une clientèle de bourgeois, il décide de relancer une danse passée de mode, le cancan, et de faire construire un nouvel établissement, le Moulin Rouge. Nini, une petite blanchisseuse, deviendra la nouvelle étoile grâce, notamment, aux sentiments du prince Alexandre.
Henri Ferré, dit « Le Nantais », arrive à Paris. Envoyé par un chef de la pègre américaine, il est chargé d'aider Paul Liski, un truand français, à reprendre le contrôle d'un important trafic de drogue. Celui-ci confie à Ferré la direction d'un bar, « Le Troquet », qui doit lui servir de couverture. Petit à petit, Ferré se fait expliquer tout le circuit de distribution de la drogue. Les hommes de main du caïd demeurent néanmoins méfiants…
Noël Schoudler, chef d’une grande famille bourgeoise, dirige en autocrate un empire économique, dont les activités s’étendent de la banque et de la finance au monde de la presse en passant par le sucre. Les scrupules lui sont inconnus et il ne recule devant aucune manœuvre pour augmenter les profits de ses entreprises et la fortune de la famille. François, son fils, juge les méthodes paternelles un peu archaïques et prône quelques réformes qui ne sont pas appréciées. Afin de lui donner une leçon, Noël confie de nouvelles responsabilités à François, si bien que mal préparé, et un peu naïf, François se trouve dans une situation difficile et a un impérieux besoin d’argent. Il se tourne alors vers le cousin Maublanc, son père lui ayant refusé son aide. Maublanc est un débauché, c'est le parent indigne, sa façon de vivre est en contradiction avec les principes de la famille.
Las de la grisaille parisienne, un clochard décide de s'installer sur la côte d'Azur. Archimède n'est pas un clochard ordinaire. Il est instruit, boit du muscadet au petit déjeuner et se refuse à coucher sous les ponts. Il a ainsi élu domicile dans un immeuble dont la construction a été interrompue. Mais, un matin, il est réveillé par le bruit des engins : les travaux reprennent. L'hiver approchant, Archimède décide alors de passer les mauvais jours en prison...
Chef d'escadron en retraite, issu d'une honorable famille, Richard Briand-Charmery est un escroc renommé dans le milieu hippique pour les "tuyaux" qu'il distribue aux parieurs. Malgré les coquets pourcentages qu'il reçoit sur ses menus conseils, sa fortune subit des fluctuations parfois embarrassantes. C'est lors d'une période de vache maigre qu'il rencontre Maud. Pour la séduire il faut être gentleman, et donc flamboyant, se dit le Commandant. Voilà qui n'est décidément pas bon pour sa bourse...
Veuf inconsolable depuis huit jours, le banquier René Duchêne (Jean Gabin) décide de mettre fin à ses jours. Il quitte la maison, laissant derrière lui une lettre annonçant ses intentions. Lorsqu'il s'apprête à se jeter dans la Seine, une femme qui l'a reconnu l'en empêche. Il s’agit de son ancienne femme de chambre, Suzanne (Mireille Darc), tombée dans la galanterie. Elle lui révèle que l'épouse pleurée le trompait de façon éhontée. Le banquier décide de « rester mort et de refaire sa vie », c'est-à-dire de laisser croire à son suicide et de disparaître, en changeant d'identité.
Félicien Mezeray, marchand d'art, découvre un jour un authentique Modigliani. Autant dire que la fortune est à lui. Enfin presque. Car l'œuvre a été tatouée sur le dos d'un ex-légionnaire bougon et colérique, qui n'a cure des manigances de Mezeray. Ce dernier est prêt à tout pour arriver à ses fins, même à retaper la maison de campagne du légionnaire, qui s'avère être un château du XIIe siècle en ruines.
Le tueur Roger Sartet s'évade du fourgon cellulaire qui le transportait. C'est le clan des Siciliens dirigé par Vittorio Manalese qui a mis au point cette évasion. Sartet confie au clan un projet dont l'idée lui est venue en prison: s'emparer de la collection de bijoux d'une exposition. Manalese fait alors venir son ami Tony Nicosia, un «professionnel» et Sartet prend l'identité d'un diamantaire chargé du convoi des bijoux. L'avion est détourné en vol mais Sartet, qui a eu une brève liaison avec Jeanne, la belle-fille de Manalese, est dénoncé à ce dernier. Manalese fait revenir Sartet à Paris et le tue. Peu de temps après, le clan des Siciliens est arrêté par la police.
Benigno, un jeune infirmier, et Marco, un écrivain d’une quarantaine d’années, se rendent, chacun de son côté, à un spectacle de Pina Bausch, Café Müller. Ils sont assis l’un à côté de l’autre. La pièce est si émouvante que Marco éclate en sanglots. Apercevant les larmes de son voisin, Benigno aimerait lui faire part de son émotion, mais il n’ose pas. Quelques mois plus tard, les deux hommes se retrouvent dans d’autres circonstances, à la clinique El Bosque, où travaille Benigno. Lydia, la petite amie de Marco, torero professionnel, est plongée dans un profond coma suite à un accident survenu lors d’une corrida. Benigno, quant à lui, est au chevet d’Alicia, une jeune danseuse également dans le coma. Lorsque Marco passe à côté de la chambre d’Alicia, Benigno, sans hésiter, s’approche de lui. C’est le début d’une grande amitié quelque peu mouvementée.
Au début du xixe siècle, de retour d'Espagne où il faisait ses études, don Diego de la Vega découvre que Los Angeles est tyrannisée par le commandant de la garnison de cette petite ville de la Californie espagnole. Le jeune noble décide alors de combattre ces abus de pouvoir et prend les armes sous le nom de Zorro (renard en espagnol), un cavalier masqué vêtu de noir. Don Diego est aidé par son fidèle serviteur muet (qui se fait également passer pour sourd), Bernardo et par son cheval noir, Tornado…