Porté par l’espérance de voir arriver un gouvernement du Front populaire, Jean Renoir tourne La vie est à nous entre mars et avril 1936. Il s’agit d’un document historique dans lequel la thématique et les conflits de l’époque sont rendus sur le mode alterné du documentaire et de la fiction. Ce film est un document véritablement authentique sur l’esprit et l’effervescence artistique de l’époque du Front populaire. Le film s’ouvre sur un cours de géographie, dans une école primaire de banlieue. Devant une carte de France, les enfants s’interrogent sur le pourquoi de leur misère. La réponse est fournie par un choeur parlé « La France n’est pas aux français, car elle est aux 200 familles, la France n’est pas au français, car elle est à ceux qui la pillent. »
En 1920, à Salèze, un village de Haute-Provence. M. Pascal (Bernard Blier) arrive par un train. Jeune instituteur au premier poste parce que sa première classe au sortir de l'École Normale d'Instittuteurs en juillet 1914 fut la bataille de la Marne pendant la guere de 14-18. Pendant 4 ans, il n'eut d'autres élèves que les hommes qu'il commandait. Grièvement blessé en 1918, il erra pendant un an d'hôpital en hôpital. En clase, très vite, il se heurte au manque d'intérêt de ses élèves. Il décide de changer radicalement l'enseignement en romptant avec les méthodes employées par son prédécesseur des plus conservateurs. Il écoute les enfants, s'inspire de leurs découvertes, les emmène dans la nature. Les élèves vont découvrir le plaisir d'apprendre, et lui celui d'enseigner. Mais des parents et les notables du village ne voient pas cette petite révolution d'un bon œil…
Robert a épousé la jeaun Catherine qu'il avait fait engager en qualité de bonne, chez ses parents Les deux familles partagent le même appartement qui, à la naissance des enfants, d'autant des jumeaux, devient bien trop petit. La vie en collectivité exigeant de la discipline, les jeunes mariés n'en sont pas des plus pourvus, Fernad et Gabrielle Langlois pensent à se retirer à la campagne pour laisser le logement parisien aux jeunes parents. Suite du film « Papa maman la bonne et moi » (1954).