Orphée, le poète, se trouve au sommet de sa gloire et de sa fortune, en dépit des ricanements d'une jeune génération de poètes ambitieux. Devant le café littéraire de la ville, il est bousculé par l'un de ses jeunes rivaux, Cégeste, que tente d'entraîner la princesse, la mystérieuse dame à la Rolls noire. Une bagarre éclate : Cégeste est renversé par deux motocyclistes vêtus de noir. La princesse emporte le corps de Cégeste dans sa Rolls et demande à Orphée de l'accompagner pour témoigner. C'est un piège. Orphée assiste à des phénomènes étranges. Il n'est plus le même. Il refuse de répondre à la police comme à Eurydice, sa femme. Peu après, celle-ci est à son tour renversée par les motocyclistes…
Il y a longtemps que Bob s'est retiré des « affaires ». Il se consacre maintenant à son unique passion, le jeu. Il a aussi un grand cœur et héberge Anne, une jeune fille fauchée prête à sombrer dans la prostitution. Anne tombe amoureuse de Paulo, un des fans de Bob. Après de grosses pertes au jeu, Bob décide de monter un coup pour se refaire…
Souvent, il écoutait sans ciller cinéastes et scénaristes qui se pressaient dans sa demeure de Saint-Cloud dans l’espoir de lui confier un rôle, avant de trancher, de sa voix grave et sans appel : "Pas pour moi." Acteur instinctif, Lino Ventura, dont la présence crevait l’écran, sélectionnait scrupuleusement ses personnages, animé au cinéma comme dans la vie par l'inextinguible soif d'une dignité dont il avait été privé enfant. Débarqué de Parme, où il est né le 14 juillet 1919, Angiolino, le petit "Macaroni" que sa mère élève seule dans les faubourgs parisiens après la désertion du père, est humilié à l’école par ses camarades. La rue l’émancipe. Dès 9 ans, il enchaîne les petits métiers – groom, livreur, marchand de journaux, mécanicien – et rêve dans les salles obscures. Il aurait pu devenir voyou. Mais, dit-il, "je suis tombé du bon côté de la crête", sauvé par la lutte puis le catch.