En 1939, Patricia, la fille du puisatier Pascal Amoretti, se retrouve enceinte de Jacques Mazel, un jeune aviateur, fils de bonne famille. Or, celui-ci est mobilisé et ses parents refusent de reconnaître l'enfant. Amoretti chasse sa fille de la maison. Peu après, Jacques Mazel est porté disparu, son avion s'étant écrasé en flammes derrière les lignes allemandes. Puis survient l'armistice et les Mazel tentent maladroitement de renouer avec Amoretti dans l'espoir de retrouver un peu de leur fils dans l'enfant qu'ils ont si bassement repoussé.
Dans un village isolé de Suisse, Rossinière, le pasteur Jean Martens a recueilli Gertrude, fillette aveugle et à demi sauvage. Il prend en charge son instruction et l'affection qu'il peut ressentir pour elle se rapproche de plus en plus de l'amour. Devenue une ravissante jeune fille, Gertrude est opérée et recouvre la vue. Mais, partagée entre sa reconnaissance pour le pasteur et l'amour qu'elle éprouve pour son fils, Jacques, elle s'enfuit. On la retrouvera morte dans la neige.
Marion Crane en a assez de ne pouvoir mener sa vie comme elle l'entend. Son travail ne la passionne plus, son amant ne peut l'épouser car il doit verser une énorme pension alimentaire le laissant sans le sou... Mais un beau jour, son patron lui demande de déposer 40 000 dollars à la banque. La tentation est trop grande, et Marion s'enfuit avec l'argent. Très vite la panique commence à se faire sentir. Partagée entre l'angoisse de se faire prendre et l'excitation de mener une nouvelle vie, Marion roule vers une destination qu'elle n'atteindra jamais. La pluie est battante, la jeune femme s'arrête près d'un motel, tenu par un sympathique gérant nommé Norman Bates, mais qui doit supporter le caractère possessif de sa mère. Après un copieux repas avec Norman, Marion prend toutes ses précautions afin de dissimuler l'argent. Pour se délasser de cette journée, elle prend une douche...
De passage à Carcassonne avec sa femme Marie-Claude et sa sœur Dominique, Roland Samblanca rencontre, à l'occasion d'une promenade solitaire dans la citadelle, une mystérieuse jeune femme en noir, Sylvie. Celle-ci vit chez son père adoptif, monsieur Toulzac, lequel se prétend le dernier des évêques albigeois qui pratiquaient autrefois le catharisme, culte alors jugé hérétique et écrasé, au début du XIIIe siècle, par la "Croisade contre les Albigeois".