Hélène a la désagréable impression que son amant, Jean, lui échappe. Pour vérifier ses suppositions et faciliter de pénibles aveux, elle prêche le faux et apprend à son grand désarroi que Jean ne l'aime plus. Blessée, Hélène décide de se venger et monte un plan minutieux. Elle s'arrange pour que Jean rencontre Agnès, une danseuse de cabaret fort séduisante qu'elle a prise sous sa protection. Comme Hélène l'avait prévu, le plan fonctionne à merveille et Jean tombe immédiatement amoureux de la jeune femme. Consciente de ses écarts passés, Agnès manque de faire échouer la combinaison d'Hélène en révélant dans une lettre écrite à son fiancé qu'elle n'est qu'une fille perdue. Mais Jean refuse de lire la missive…
André Châtelin tient un restaurant aux Halles, à Paris. Il a pris sous son aile Gérard Delacroix, un orphelin, étudiant sans le sou. Leur vie tranquille est bouleversée quand apparaît Catherine, la fille de Gabrielle, l'ancienne femme de Châtelin, dont il est séparé depuis vingt ans. Catherine prétend que sa mère est morte et qu'elle n'a nulle part où aller. Malgré l'hostilité de madame Jules, la fidèle servante, et celle de la mère de Châtelin, Catherine s'installe au restaurant. Son visage angélique fait vaciller le brave restaurateur. Mais ses relations avec Gérard se dégradent. Petit à petit, Catherine met à exécution un plan diabolique…
Ancien truand retiré des « affaires », Denis Ferrand, dit « Le Fignoleur », coule des jours paisibles avec son épouse Marie-Jeanne dans une ville de province où l'on ignore tout de son passé. Il y est propriétaire d'un bar tranquille, le « Domino », géré par la ravissante Betty, et d'une auberge confortable, « La Chaumière »... En face du bar se trouve une agence du Crédit Industriel du Nord et en bon voisin, Ferrand est témoin de toutes les allées et venues. Par désœuvrement et surtout par nostalgie, il décide de mettre au point un braquage. Le sexagénaire a en effet remarqué qu'à date fixe, un convoi venait chercher la paye des ouvriers du centre nucléaire de Farville...