Un magistrat incorruptible, le juge Bonifazi, poursuit de son zèle un riche industriel romain, corrupteur et corrompu, Lorenzo Santenicito, dont il est convaincu qu'il est le meurtrier d'une call-girl. . Au départ, un petit juge intègre et un gros bonnet de l'industrie lié au pouvoir politique, accumulant les fraudes et les trafics, président de 36 sociétés, promoteur véreux, capitaine d'industrie pollueuse, mauvais mari, fils indigne. Le bien et le mal. Mais peut-on condammer quelqu'un pour ce qu'il représente ? Santenicito reprochera au juge Bonifazi d'avoir des préjugés contre lui, une phrase perdue dans la logorrhée chronique du personnage qui se drogue aux mots pour calmer son angoisse de la mort. Paradoxalement, c'est dans un tête à tête où tout les deux mentent qu'un brin de sincérité va réunir les deux hommes qui déjeunent dans un modeste restaurant sur la plage, Lorenzo Santeniceto semble rechercher un peu d'estime dans le seul homme non corrompu qu'il rencontre dans sa vie.
Snaporaz, un séducteur vieillissant, aborde une jeune femme dans un train, mais échoue dans ses manoeuvres d'approche. Le train s'arrête en pleine nature et l'inconnue en descend. Snaporaz quitte sa place à son tour et suit sa mystérieuse compagne de voyage. Il se retrouve dans une maison isolée où se tient un congrès féministe. Il déambule de salle en salle et affronte une étonnante galerie de personnages féminins, depuis la mangeuse d'hommes jusqu'aux homosexuelles militantes. Il croit trouver son salut en accédant à la galerie de portraits de Krossphallus Katzone, l'empereur des séducteurs, fier comme un coq sous les innombrables visages figés des femmes qu'il a aimées...