La jeune Viridiana souhaite entrer au couvent, mais la mère supérieure exige avant tout que la jeune femme aille rendre visite à son vieil oncle et bienfaiteur Don Jaime. Celui-ci, troublé par la ressemblance de sa nièce et de sa femme décédée, tente d'abuser sexuellement de la jeune femme. Choquée, Viridiana s'enfuit mais apprend que son oncle s'est suicidé. Se sentant coupable la jeune femme décide de revenir au domaine et de dédier sa vie à aider les gens pauvres. Elle héberge donc les mendiants du village dans la maison de son oncle dont elle a hérité à sa mort…
Ugolin a réussi. Les œillets qu’il cultive sont splendides, grâce à la source des Romarins. Mais il est bourrelé de remords. N’a‐t‐il pas tué, voici dix ans, son ami Jean de Florette, pour lui voler sa source ? Manon, la fille du défunt, est devenue une belle et farouche bergère, qui garde des chèvres dans les collines. Ugolin en est amoureux. Mais Manon sait qui a tué son père et repousse violemment son hideux soupirant. Le hasard lui fait découvrir la source des Romarins. Utilisant des pierres, elle en dévie le cours. Dans le village privé d’eau, les langues commencent à se délier. Ugolin et le Papet voient leur crime remonter à la surface…
Petit et laid, Ugolin, le dernier des Soubeyran, revient du service militaire. Il retrouve son oncle, le Papet, à qui il dévoile son projet : rester au pays pour cultiver des œillets. Convaincu que l’affaire peut être rentable, le Papet accepte de financer l’entreprise. Il faut donc trouver une terre, ensoleillée bien sûr mais surtout bien arrosée. Celle de Pique‐Bouffigue ferait l’affaire. Le Papet tente, en vain, de convaincre le vieillard irascible de lui céder son bien. Celui‐ci perd la vie dans le bref affrontement qui s’ensuit. À la surprise générale, un héritier se présente, Jean Cadoret, un bossu qu’accompagnent sa femme et sa fille…