4 juillet 1759. Le comte de La Tour, marquis de Valmorin meurt en laissant sa fortune à ses lointains descendants puisque son testament ne pourra être ouvert que 200 ans plus tard. Pour ne rien arranger, sa fortune écherra à celui de ses descendants qui sera atteint d'une maladie incurable. 200 ans plus tard, le 4 juillet 1959. Les descendants du marquis arrivent des quatre coins du monde pour assister à l'ouverture du fameux testament. À l'annonce de la clause que seul un malade incurable bénéficiera de la fortune, les héritiers potentiels vont user des stratagèmes les plus invraisemblables pour être celui qui touchera le jackpot.
Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, sous l'occupation allemande, la ligne de démarcation coupe en deux un village du Jura. Un officier de l'armée française, Pierre, Comte de Damville, est détenu prisonnier par les Allemands. Il est libéré et son château est utilisé par l'occupant comme siège de la Kommandantur locale. Pierre est contraint de collaborer avec les Allemands. Ce que refuse courageusement sa femme, Mary, qui rejoint les rangs de la Résistance. Dans le village, la Gestapo intervient pour rechercher de "dangereux terroristes". De nombreux habitants (dont certains notables) protègent les membres de la Résistance. Mary sera soupçonnée puis arrêtée par la Gestapo. Pierre ne peut rien faire pour la sauver. Il sacrifiera alors sa vie pour faciliter le passage de la ligne de démarcation par un résistant, crotte de biquette.
Bertrand Barnier (Louis de Funès), riche promoteur, mène une vie paisible. Jusqu’au jour un des employé du service comptabilité, Christian Martin (Claude Rich), se présente au domicile des Barnier pour obtenir une substentielle augmentation et obtenir la main de sa fille, dont il est l’amant depuis 18 mois. Il lui avoue également qu’il a volé l'entreprise de 40 millions grâce à des vices en écritures comptables. Somme que Christian s'engage à reverser intégralement à sa future épouse. Les choses se compliquent encore quand la maîtresse de Christian se révèle finalement ne pas être Colette, la fille de Bertrand, mais qu’en revanche, Colette s’avère être enceinte d’Oscar, le chauffeur de M le baron, que la bonne Bernadette annonce son départ pour son mariage avec le baron Honoré de la Butinière...
Antoine, sculpteur, savoure son mariage sans nuages avec la fougueuse Delphine, jusqu'au jour où celle-ci hérite d'un oncle d'Amérique. Afin de toucher les cent millions de dollars, elle doit remplir une étrange condition : être veuve dans les trois mois qui suivent l'ouverture du testament. Malgré l'amour qu'elle éprouve pour Antoine, la jeune héritière n'hésite pas longtemps. Elle décide de faire passer son mari de vie à trépas, mais s'y prend si maladroitement qu'elle jonche sa route de quantité d'autres cadavres.
Depuis sa plus tendre enfance, Alfred joue de malchance. Les constructions de ce brillant architecte ont une fâcheuse tendance à être détruites prématurément par les éléments naturels ou par des bombardements. Après un énième fiasco, Alfred décide de se suicider en se jetant à l'eau. Le même jour, au même moment, Agathe, une jeune présentatrice de télévision, tente également de mettre fin à ses jours, de la même façon. Ils se sauvent mutuellement. C'est ainsi qu'Alfred se retrouve enrôlé dans une équipe participant à une série de jeux télévisés. L'équipe locale est censée triompher de l'équipe parisienne, mais Alfred fait gagner cette dernière...
Un agent du FBI trouve la mort au Mexique dans d'atroces circonstances. Seul Bob Saint-Clar, le célèbre agent secret, est en mesure de résoudre l'énigme. Sur place, Saint-Clar échappe par miracle aux agents des services secrets albanais, lancés à ses trousses par le redoutable Karpof, avant de savourer sa victoire dans les bras accueillants de la belle Tatiana. Ces aventures trépidantes sont en réalité issues de l'imagination fertile d'un certain François Merlin, qui tente de venir à bout de son 43e roman d'espionnage. Timide et plutôt médiocre, Merlin a fait de son héros, Bob Saint-Clar, son alter ego imaginaire, en plus sportif et dynamique toutefois. Il intègre à l'énigme les éléments extérieurs qui ne cessent de le perturber, comme sa belle voisine, Christine, ou son éditeur, Charron…
François Perrin est ailier dans l'équipe réserve de la ville de Trincamp, où tout est football. Lors d'un entraînement il bouscule, de façon légale, Berthier, le joueur vedette du club, qui tombe. Bien que Berthier n'ait rien, cet incident vaut à Perrin l'exclusion d'abord de l'équipe, puis de l'usine, dont le patron Sivardière est aussi le président du club. Puis, essayant tant bien que mal de gagner sa vie par des petits boulots, il est viré du bistro «Le Pénalty», où il a ses habitudes, par le patron Berri, après avoir été provoqué par Berthier. Alors qu'il s'apprête à quitter la ville, il devient le pigeon idéal pour endosser un viol commis en réalité par Berthier. Victime d'un faux témoignage de deux membres du staff, Brochard et Lozeran, qui ont reconnu Berthier, François est alors mis en prison.
Paul achète l'Hôtel du Lac, épouse la ravissante Nelly et, bientôt à la tête d'une petite famille et d'une affaire prospère, donne tous les signes de la réussite. Pourtant, quelque chose ne va pas. Une étrange nervosité s'empare de Paul. Il dort mal. Il se sent oppressé et se met à surveiller attentivement le comportement de sa femme. N'est-elle pas trop jolie ? N'aime-t-elle pas trop plaire ? Et pourquoi toutes ces jolies robes ? Pour qui ? Bientôt, Paul, férocement jaloux, surprend Nelly et l'un de ses clients, Martineau, sur une île. Il fait à son épouse une première scène tonitruante. Au fil des mois, il perd pied et sombre dans la folie...
Tout sourit à Paul : il devient enfin propriétaire de l'auberge où il travaillait et épouse Nelly, une des plus belles femmes de la région. Celle-ci lui donne bien vite un enfant. Mais Paul a des problèmes de dettes et subit la concurrence d'autres aubergistes. Il se met à boire de plus en plus, et surtout il est persuadé que Nelly le trompe. Il finit même par entendre des voix qui le lui affirment, jusqu'à en devenir littéralement fou.