1830, c'est par une belle journée d'été qu'Aurore rend visite à ses cousines. Au cours d'une balade près du lac, les jeunes filles sont abordées par des cavaliers. Parmi eux se trouve Raphaël de Lorris, un homme totalement en contradiction avec les convictions d'Aurore. Lui aime la décadence et le libertinage, elle, est une femme pieuse, romantique et réservée. Tout les oppose, pourtant, ils tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Une passion qui finira par les détruire à petit feu.
La vie infernale des banlieusards de la région parisienne autant pour ceux qui utilisent les transports en commun que l'automobiliste pris dans la jungle des embouteillages. Pendant les fins de semaine les bruits du voisinage sont un stress supplémentaire. Les occasions de rencontrer d'autres personnes, donc des partenaires sexuels potentiels, mettent la jalousie dans le couple. Une histoire qui se déroule dans les années 70.
François Perrin (Jean-Pierre Marielle), 45 ans, est un petit journaliste de radio, en place du grand reporter international qu'il voulait être. Il s'ennuie dans la solitude engendrée par son divorce. Au téléphone, il compose au hasard un numéro, masque sa voix avec un sac plastique et prétend une erreur des P.T.T quand à plusieurs reprises il dérange Christine Clément (Annie Girardot), pharmacienne célibataire à l'univers relationnel très restreint. Elle est charmée par la vie de ce Thibault, grand reporter et écrivain que François vient d'inventer, en s'inspirant de la vie de son confrère Georges Julienne (Christian Marquant), grand reporter et écrivain, lui ! De fil en aiguille, d'inventions en mensonges, un rendez-vous est fixé, pour rencontrer François. Mais au lieu fixé, François enlève son signe de reconnaissance et se fait passer pour lui-même. Christine songe encore à son interlocuteur romanesque. François devient ainsi son propre rival contre son Thibault inventé...
Julien Pardot (Michel Serrault), marié, un enfant, employé d'une agence de publicité, est mis à la porte. Que faire ? Il n'a pas d'argent, pas de relations et ne sait rien faire. Il décide d'ouvrir un cabinet de conseils financiers. Les affaires ne démarrent. Julien est persuadé d'avoir le sens des affaires, mais comment convaincre ceux qui ont « l'argent » ? Il s'invente un associé Anglais, « Walter C. Davis » qui sera le « grand patron ». Suite à de bons placements boursiers, les clients affluent et veulent tous traiter avec Davis qui devient en peu de temps une figure respectée et affluente voire omnipotente des milieux bancaires et financiers. Nombreux s'inventent un passé relationnel avec Davis, alors que celui-ci n'existe pas... Mais « l'associé », qui accumule les succès, ne risque t'il pas de devenir encombrant pour Julien et échapper à son propre contrôle ?... Adaptation du roman « El socio » de Jenaro Prioto, édité en 1928.
L'action se situe au début des années 60, en proche banlieue parisienne. Maurice Papon est Préfet de Police de Paris depuis quelques années dans la capitale d'une société française qui a renoué avec un certain racisme dans les esprits. Hannah (Marilou Berry) Goldman, juive, a seize ans, deux sœurs très jolies et des parents qui l'aiment. Mais elle n'est pas heureuse, affectée d'un surpoids important elle se trouve profondément moche et nourrit un terrible complexe face à la beauté de ses sœurs et celle de sa camarade de lycée. Mais Hannah a deux grandes qualités que ses sœurs admettent ne pas du tout avoir et qu'elles lui envient : elle est intelligente, et elle est particulièrement douée pour la musique. Souhaitant faire une carrière musicale, elle choisit un instrument qui lui ressemble... la contrebasse, un instrument qui déjà est traditionnellement un "instrument d'homme". Mais son anticonformisme musical ne s'arrête pas là : elle rêve d'entrer dans le jazz-band de son lycée.