En mai 1968, l'avocat commis d'office, Jean-Philippe Duroc, quitte Paris afin de se rendre à la prison de Lyon visiter son client Martial Gaulard, condamné à la peine capitale pour un meurtre qu'il dit ne pas avoir commis. Maître Duroc doit lui annoncer que son pourvoi en cassation a été rejeté. Au même instant, dans la prison, une mutinerie éclate. L'avocat et le gardien sont assommés par des détenus mutins qui ouvrent les portes des cellules. Gaulard en profite pour s'évader en prenant les habits de l'avocat, puis en sortant par la grande porte. Revenu à lui, Duroc se retrouve en caleçon et chemise, embarqué par les évadés qui s'évanouissent dans les rues de Lyon. Duroc et Gaulard ne vont pas tarder à se retrouver, l'évadé entrainant dans ses péripéties l'avocat qui n'a pas une grande expérience de la vraie vie. La route est longue de Lyon à Paris, les ennuis et aventures ne vont pas manquer, d'autant avec toutes les polices de France qui les recherche...
François, séducteur très misogyne, dirige un Eros Club, ce dont souffre silencieusement sa femme Carole. Julie, vendeuse dans une horlogerie, est quant à elle prise d'un accès de folie après avoir surpris son mari, Léo, futur notaire, dans une situation embarassante. Seuls Luc, qui réalise des sondages après avoir été chômeur, et Eva, jeune infirmière en psychiâtrie, font véritablement preuve de tendresse et ont ainsi une relation équilibrée.
Un nouveau commissaire prêt à tout pour réussir, une équipe de flics aux méthodes pas toujours règlementaires : un mélange sulfureux. Leur quotidien ? Meurtres, interventions musclées, garde à vue. Seul le pianiste, un tueur en série, aussi sadique qu'intelligent, file entre leurs pattes depuis toujours...
Louis Carrier apprend un beau jour qu'il est l'héritier de son frère, mort tragiquement au cours de ses vacances, et il décide aussitôt de s'arrêter de travailler pour se venger de la société qui l'a contraint à vivre de façon médiocre. Il achète du matériel et enseigne la photographie à «Einstein», son seul ami, rustre et un peu demeuré. Les deux hommes parcourent ensuite les capitales d'Europe à la recherche de manifestations politiques, économiques et artistiques à l'occasion desquelles Louis se fait prendre en photo en compagnie des personnalités présentes. Fort de ces clichés et d'un texte provocateur qu'il a enregistré, Louis menace et défie la police. Il projette de faire exploser une bombe lors d'une émission télévisée. L'inspecteur Vivien fait appel à un psychanalyste pour traquer Carrier.