Dans le même immeuble, sur le même palier, habitent d'un côté Jacques Loursier, président de l'U.R.A.F. (Union et Résistance Anti-Féminines) et Elyane Cahuzac, présidente de l'Association pour le triomphe et l'indépendance des femmes. Les deux associations rivales et leur chef engagent une petite guerre froide. Une tentative de conciliation échoue. Mais Jacques, commençant à trouver à son goût la jeune Elyane, la poursuit jusqu'aux sports d'hiver. Après quelques péripéties, il finira par faire la conquête de la jeune femme, cependant que ses camarades obtiennent des succès identiques auprès des membres de la ligue féminine...
Robert Dhéry règle les tableaux de sa prochaine revue intitulée "Ah ! les belles bacchantes". Inquiété par le titre, le commissaire Michel Lebœuf de la brigade des mœurs, arrive et procède à une enquête pour contrôler la décence du spectacle. Il se mêle aux autres interprètes et les répétitions sont successivement troublées par le plombier Raymond, sa fiancée, Rosine, et Colette Brosset, une débutante. Évoluant parmi les figurantes nues, le commissaire fait preuve de tels dons comiques que Robert Dhéry l'engage pour un rôle de premier plan.
Marcel Pérignon, un ouvrier naïf et débrouillard, acquiert pour une somme dérisoire une superbe voiture américaine valant en réalité des millions. La veuve du richissime Lucanzas a en effet décidé de s'en débarrasser à vil prix, car son défunt mari l'a léguée à une secrétaire dont la véritable fonction se laisse aisément deviner. En achetant le bel engin, Marcel ne mesure pas à quel point sa vie va changer. Il suscite à la fois l'admiration, l'envie et la jalousie de ses proches et de ses collègues, mais il s'attire aussi quelques désagréments. Il perd son travail, participe à un concours d'élégance où sa femme se ridiculise, puis atterrit au poste de police...
André Castagnier est inventeur de prototypes de bateaux sur un chantier naval dirigé d’une poigne de fer par Philippe Fourchaume. Ce dernier renvoie le concepteur en apprenant le fiasco de l’un de leurs exemplaires avant d’apprendre que celui appelé « Le Petit Baigneur » est un franc succès. Déçu, Castagnier se tourne vers un autre chantier géré par Marcello Cacciaperotti et met en vente « Le Petit Baigneur » qui se vend en masse. Envieux, Fourchaume tente alors de reconquérir Castagnier et sa création.
À une époque indéterminée, dans le Sud de la France, Emmanuel, maire d’un petit village et propriétaire du château de Malevil, se rend dans sa cave afin de lire tranquillement une lettre de son fils parti en Australie. Il est alors interrompu par quelques concitoyens accompagnés du pharmacien et du vétérinaire, qui souhaitent lui soumettre un problème d'aménagement local. Sont également présents : Momo, un jeune homme un peu attardé, et La Menou, sa mère, servante du domaine. Soudain, une terrible et bruyante déflagration les projette tous à terre, détruisant une bonne partie du cellier d’Emmanuel. Une chaleur insupportable s'abat alors sur les lieux. Tout ce remue-ménage cesse curieusement quelques minutes plus tard. Les rescapés restés longtemps sans rien dire commencent à émerger et se décident à sortir pour constater l’étendue des dégâts. Dehors, tout n’est que ruines et désolation...
De passage à Carcassonne avec sa femme Marie-Claude et sa sœur Dominique, Roland Samblanca rencontre, à l'occasion d'une promenade solitaire dans la citadelle, une mystérieuse jeune femme en noir, Sylvie. Celle-ci vit chez son père adoptif, monsieur Toulzac, lequel se prétend le dernier des évêques albigeois qui pratiquaient autrefois le catharisme, culte alors jugé hérétique et écrasé, au début du XIIIe siècle, par la "Croisade contre les Albigeois".