Mai 1940. Fuyant l'avance des troupes allemandes, Julien Maroyeur, réparateur de radios, réformé pour cause de myopie, quitte son village du Nord-Est (Fumay, Ardennes) avec sa femme, Monique, enceinte, et leur fille de 7 ans. Lors de la formation du train qui doit les emmener vers le sud, Julien, contraint de voyager dans les wagons de marchandises réservés aux hommes, se retrouve séparé des siens. Au cours du voyage, il fait la connaissance d'Anna, une jeune juive allemande. Entre ces deux êtres, pourtant si différents par leur origine et leur condition, une grande passion va naître.
En mai 1968, l'avocat commis d'office, Jean-Philippe Duroc, quitte Paris afin de se rendre à la prison de Lyon visiter son client Martial Gaulard, condamné à la peine capitale pour un meurtre qu'il dit ne pas avoir commis. Maître Duroc doit lui annoncer que son pourvoi en cassation a été rejeté. Au même instant, dans la prison, une mutinerie éclate. L'avocat et le gardien sont assommés par des détenus mutins qui ouvrent les portes des cellules. Gaulard en profite pour s'évader en prenant les habits de l'avocat, puis en sortant par la grande porte. Revenu à lui, Duroc se retrouve en caleçon et chemise, embarqué par les évadés qui s'évanouissent dans les rues de Lyon. Duroc et Gaulard ne vont pas tarder à se retrouver, l'évadé entrainant dans ses péripéties l'avocat qui n'a pas une grande expérience de la vraie vie. La route est longue de Lyon à Paris, les ennuis et aventures ne vont pas manquer, d'autant avec toutes les polices de France qui les recherche...
François Perrin est ailier dans l'équipe réserve de la ville de Trincamp, où tout est football. Lors d'un entraînement il bouscule, de façon légale, Berthier, le joueur vedette du club, qui tombe. Bien que Berthier n'ait rien, cet incident vaut à Perrin l'exclusion d'abord de l'équipe, puis de l'usine, dont le patron Sivardière est aussi le président du club. Puis, essayant tant bien que mal de gagner sa vie par des petits boulots, il est viré du bistro «Le Pénalty», où il a ses habitudes, par le patron Berri, après avoir été provoqué par Berthier. Alors qu'il s'apprête à quitter la ville, il devient le pigeon idéal pour endosser un viol commis en réalité par Berthier. Victime d'un faux témoignage de deux membres du staff, Brochard et Lozeran, qui ont reconnu Berthier, François est alors mis en prison.